DIÊN BIÊN PHU
13 mars 1954 / 7 mai 1954
Il y a 70 ans se déroulait au Vietnam le dernier acte de l’ultime grande bataille de la guerre d’Indochine : deux mois de combats acharnés qui se terminèrent par la défaite de l’héroïque résistance française.
Le 7 mai 1954, le camp retranché français de Diên Biên Phu tombe sous l’assaut des troupes du général Giap, commandant de l’armée Viêt-minh. C’est la fin de la plus longue et la plus meurtrière bataille de l’après Seconde Guerre mondiale. Cette défaite sonne aussi la fin de la présence coloniale française en Asie.
C’est en 1953 que le corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO) établit un camp retranché dans la vallée de Diên Biên Phu dans le pays Thaï, près de la frontière laotienne et chinoise. Le but est d’arrêter l’avancée des troupes du Viêt-min vers le Laos. La position retenue est une cuvette de 16km sur 9, entourée par de petites collines sur lesquelles sont construits des points d’appui qui portent des prénoms féminins
Le 13 mars 1954, la bataille de Diên Biên Phu débute avec l’assaut du Viêt-minh contre le point d’appui « Béatrice ». Le camp est dirigé par le général de Castries. Les combats font rage pendant deux mois. Progressivement les troupes ennemies encerclent les positions françaises, dont les effectifs et le matériel sont numériquement plus faibles.
Le 7 mai 1954, après une résistance héroïque -avec des combats au corps à corps- le camp retranché tombe. Le cessez-le-feu est annoncé à 18 heures.
Plus de 3.300soldats sont morts ou portés disparus, 10 000 sont faits prisonniers -dont 4.400 blessés- et internés dans des camps goulags .
Seuls 3.300 reviendront en France.
Le 21 juillet 1954 les accords de Genève mettent fin à la guerre d’Indochine
L’ANOCR est membre de « l’Alliance Indochine 2024″ qui regroupe l’ASAF, l’UNC, la FNAM, Le Souvenir Français, l’UNOR, le Comité France-Chine et la Fondation Maréchale de Lattre »
But : rappel le rôle éminent de la France et de ses Armées en Indochine (1947-1954)